Sur les traces des premiers missionnaires

Saint Joseph, l'église des eurasiens est marquée par l'influence portugaise. 
Fatima apparait dans les Azulejos qui ornementent l'édifice et dans un monument qui lui est dédié

Le Bon Berger  

Né de l'obstination du Père Beurel, le couvent du Saint Enfant Jésus a pendant plus d'un siècle été un orphelinat qui recueillait les bébés filles abandonnées. 

Bâtards et Baguette

Il y a au moins une chose dont les Français ont fait don à l'Indochine et que l'Indochine a adopté spontanément, c'est le pain à la française. 
L'étalage ci dessus montre bien qu'il ne s'agit pas d'une marque internationale qui s'est installée à Saigon, à l'image de " Tous les Jours" ou "Pat' a chou" mais d'un aliment qui a été adopté avec bonheur par la population .

Ho Chi Minh, la révolutionnaire, s'est installée dans les bâtiments coloniaux

Ecoutez le Koyal !

Frans a découvert  sur youtube un petit film qui rappèlera un son bien connu à tous ceux qui ont vécu ou sont passés à Singapour, le cri du Koyal.


Pour les autres ne manquez pas cette expérience auditive! 


http://www.youtube.com/watch?v=GoOMlG1Vd_E

Fort Canning Center

Ou comment un bâtiment de garnison devient centre culturel.....

la déesse Kali

Un vestige du premier mur d'enceinte, érigé au 14 ème siècle par le Prince Indonésien qui baptisa Temasek, Singa Pura ( Singapore), en Sanscrit la "cité du lion".

A Fort Canning, le premier cimetière Chrétien de Singapour

Promenade historico-botanique à Fort Canning

Comme dans tout Fort, on entre par une double porte fortifiée. 

On se croirait dans la jungle, pourtant on est en plein centre ville.

Nous voici partis à la découverte du premier jardin botanique de Singapour, voulu par Raffles 

A quel arbre peut bien appartenir cette merveilleuse écorce?

C'est un arbre majestueux .....c'est un kapokier 
Faute de plumes de canards...... on a le kapok !
Nous avons vu des muscadiers et leurs noix, des caféiers, des girofliers ce qui fut pour moi l'occasion d'apprendre que le clou de girofle est une partie de la fleur que l'on fait sécher, toutes sortes de gingembres, de bétel et de citronnelles. Désolée! je n'ai pas tout photographié, il faudra venir.

A l'intérieur du Wak Hai Cheng

 Une fois le seuil franchi, on découvre la première particularité de ce temple: les dizaines de spirales d'encens, chacune suspendue avec une intention inscrite sur un papier rouge.

La deuxième particularité est qu'il y a deux temples en un,  avec deux entrées au fond de la cour conduisant à  deux sanctuaires. A gauche se trouve  le temple dédié à Ma Zhu, la déesse de la mer, protectrice des voyageurs. A droite se trouve le temple dédié à Siong Tek Kong, le dieu du business. Un des fours où l'on brûle les papiers porteurs  des voeux à la forme d'une gourde, symbolisant la santé.

Petite promenade à Phillip Street

Autrefois Phillip street, tout comme Telok Ayer Street (Ayer signifiant eau et Telok la baie en Malais) se trouvait au bord de la mer. Dans les années 1830, c'est donc là où débarquèrent les premiers émigrants de Chine du sud qui venaient  à Singapour pour profiter des opportunités qu'y offrait l'ouverture d'un port franc. Pour atteindre Singapour, ils devaient attendre les vents favorables de la mousson et braver les flots pendant plus de 30 jours dans des bateaux surchargés d'hommes et de marchandises. Le plus grand nombre n'atteignait jamais Singapour, qu'ils périssent dans un naufrage ou de maladies contractées durant la traversée. 

Ceux qui arrivaient à bon port se préoccupaient au plus vite de remercier la déesse de la mer et c'est comme cela que furent construits les temples Thian Hock Keng, ou Temple de la Bénédiction du ciel dans Telok Ayer street,  par les Hokkien et le Wak Hai Cheng , ou temple de la mer calme dans Phillip street, par les Teochew. J'ai choisi de me rendre au Wak Hai Cheng, car après 155 ans de bons et loyaux services le temple va être fermé pour restauration. Cette restauration complète, la première depuis sa construction, devrait durer deux ans et je voulais saisir ma dernière chance de le revoir dans son état d' origine.   

Avant de quitter Wak Hai Cheng

N'oubliez pas d'observer les personnages de l'opéra chinois qui décorent le toit en trois dimensions!

Une nouvelle amie

Nous avons discuté un bon moment toutes les deux et je lui ai promis de revenir avec mes enfants, lorsqu'il seraient de passage. Et puis, par signe de respect, j'ai accroché une intention à une spirale d'encens.

Dragon boats race

Nous avons bien entendu pensé à notre championne familiale d'aviron en voyant ces dragon boats, bateaux longilignes à tête et queue de dragon, dans lesquels les rameurs sont encouragés par le son du tambour. 

Ayant leur origine en Chine, il y a plus de 2000 ans, ces courses ont lieu un peu partout en Asie. Pour gagner il faut beaucoup d'entrainement, mais ici l'avantage est qu'il n'y a jamais à braver la nuit et le froid comme sous d'autres climats.....

Le Pinnacle sous tous les angles

Au premier plan Tanjong Pagar road, et les shophouses qui ont échappé à la destruction! 


Le Pinnacle vu de Neil Road 

Les jardins suspendus du Pinnacle

Les visiteurs qui veulent se rendre sur le toit doivent acquitter 5 S$ à l'aide de la carte à puce EZ link qui permet aussi de prendre le métro, le bus et d'acquitter le péage pour l'ERP ( electronic road pricing ) qui gère la circulation dans tout Singapour. 

Une vue à 360°

La city qui domine Chinatown 

A nos pieds, le plus grand port de containers du monde. 

Marie-Pierre au Pinnacle

La rubrique de ce jour a pour but de répondre à la question que vous vous posez tous: mais que peut elle bien faire de ses journées? 

Aujourd'hui, mardi 26 octobre, j'ai donc décidé d'approfondir ma connaissance des logements sociaux singapouriens en montant au 50 ème étage du Pinnacle, ce HDB (Housing Development Board) qui domine le quartier de Tanjong Pagar où nous habitons. 

Keong Saik road

Des "Boutiques hôtels", comme le 1929,  ont  ouvert dans ce quartier autrefois réservé aux clans. 

Illuminations sur Serangoon Road

Pour Depavali, la fête de la lumière, ou encore la fête du triomphe du bien sur le mal, Serangoon road brille de tous ses feux. Les fidèles se pressent dans les temples indiens où montent prières et encens. Un grand marché est organisé pour l'occasion, tout comme un marché de Noël. Le marché de Dépavali  regorge d'objets tous plus colorés et  plus kitchs les uns que les autres.

J'en profite pour participer à un petit tour de Little India organisé par l'association française de Singapour pour les nouvelles arrivées.

Diana nous guide au Tekka market

Un métier peu connu de Little India : meunier à épices

En poussant la porte d'une shop house de Little India nous fûmes saisies par une forte odeur d'épices dans laquelle le cumin dominait. De grosses machines servent ici à moudre au kilo, suivant une technique ancestrale, des épices qui sont ensuite vendus en vrac sur les marchés. 

Souffrir à Bintan

Bien sûr il faut se méfier des sandflies et des moustiques mais nous avons connu des mois d'octobre plus rigoureux.

Un pondok et des cocotiers

Vous reconnaitrez facilement les cocotiers ce qui vous permettra de comprendre que pondok est le mot indonésien qui désigne une cabane construite de bambous et de feuilles .

Un anniversaire de Robinson Crusoe

Pour être sûrs d'échapper au shopping forcé des semaines passées ( installation oblige) et dans l'idée folle de nous relaxer nous avons décidé de nous rendre à Bintan pour mon anniversaire. Un heure de ferry, au départ du Tanah Merah Terminal, à côté de Changi, permet de remonter dans le temps et de découvrir ce à quoi devait ressembler Singapour avant Raffles!

Pas question d'aller dans la partie "emménagée" où se trouvent le club Med, le Banyan Tree et un des plus beaux golfs d'Asie du sud est. Fidèle à mes habitudes, je nous lance dans une traversée de l'île qui nous prendra autant que le trajet en ferry et nous conduira dans un tout petit guest-house, tenu par un genevois, et qui recèle un trésor caché: un spa sur la rivière.

L'élève a dépassé le Maître

Incroyable mais vrai. Derrière Everton Park, s'élève un HDB nouvelle génération appelé le Pinnacle. Il n'y a plus grande ressemblance avec les premiers HDB..... encore moins avec nos HLM.... Au dernier étage une terrasse offre une vue somptueuse sur le port de Singapour. Des ponts suspendus permettent de passer d'un bloc d'immeubles à l'autre.

Everton Park

Dans les rues adjacentes à la nôtre se trouvent de nombreuses et charmantes shophouses, rénovées pour la plupart, mais en face de chez nous il y a un grand HDB, appelé Everton Park. Les HDB sont des logements sociaux inspirés du modèle français des HLM. L'avantage en habitant en face du HDB est de pouvoir profiter de son hawker center ou encore food court qui à Everton park est particulièrement bon et bon marché. Pour 3 ou 4 dollars on peut se régaler de Hokkien mee, de duck rice et de dumplings.

A room with a view

Une procession funéraire passe sous nos fenêtres. La fanfare avec ses cuivres y joue un rôle particulièrement important pour chasser les mauvais esprits.

Un frangipanier pour vous accueillir

Sur le mur, à droite vous pouvez voir les carreaux traditionnels des maisons Peranakans, c'est à dire des Chinois qui ont émigré en Malaisie et s'y sont mariés avec des Malaises. On a donné à leurs descendants  le nom de " Babas", pour les hommes et de   "Nonyas", pour les femmes.

Après le passage de Raffles à Singapour et la création d'un port franc, de nombreux Peranakans vinrent s'installer à Singapour dans l'idée d'y faire fortune. Ayant connu l'influence portugaise en Malaisie ils apportèrent avec eux une architecture colorée et baroque.

Nous voici donc dans une shophouse

La Formule 1 des villes d'Asie du sud est

Après la course au logement débute la course à l'installation. Et pour plaire à Frans tout doit se passer comme sur un circuit de Formule 1 .....et ce n'est pas un hasard si Singapour, la ville au développement le plus rapide du Sud Est asiatique, accueille depuis quelques années un Grand Prix et transforme à cette occasion la ville elle-même en circuit!

Cerise sur le gâteau pour l'arrivée de Frans, le Grand Prix 2010 a lieu dimanche 26 septembre.

Bref, après avoir visité mille nouvelles et anciennes boutiques y compris l'incontournable Ikea nous avons deux lits, des draps, des serviettes, une batterie de cuisine, des assiettes des verres des couverts, une table et 8 chaises.

Notre nouvelle vie à Everton peut commencer!

Farniente après le rush....

Back to Singapore

Après 14 ans d'absence, me voici de nouveau à Singapour. J'ai encore du mal à croire à la réalité de ce qui m'arrive. Bien que la ville ait beaucoup changé, ce que je ressens c'est ce sentiment bien particulier d'être de retour "à la maison" et d'y retrouver ce j'aime: la musique de la langue, la douceur des longues soirées dans un été perpétuel, la végétation exubérante et cette volonté d'aller de l'avant, qui transparaît dans toutes les nouvelles constructions de la ville.