The Merlion city

The Merlion city
The Merlion / the only one who can spit without being fined!

mercredi 23 février 2011

L'astuce du jour: la vie est moins amère avec un petit morceau de sucre!

Ma visite au temple Yueh Hai Ching de Phillip street m'a appris qu'en mettant un morceau de sucre dans son bureau  après le nouvel an chinois , on est assuré d'attirer autant de clients que de fourmis! 
Pour faire les choses à grande échelle vous pouvez  acheter une statue de sucre, comme celles en forme de lions proposés à Yueh Hai Ching. 
Si vous voulez éviter les fourmis un film plastique autour du sucre fera l'affaire! 

mardi 22 février 2011

Conférence au SAM: Photography in Asia par Gilles Massot

Merci Gilles pour ta magnifique fresque sur le développement de la photographie en Asie et pour l'apothéose finale avec les 60 photos de Ye Jinglu. 
Pour en savoir plus sur Ye Jinglu: biographie de Ye Jinglu

mardi 15 février 2011

Natee Utarit: After Painting -SAM



Dans cette exposition Natee Utarit, peintre Thailandais contemporain, s'interroge sur la place du tableau et de l'abstraction dans l'art contemporain en Asie, en écho aux déclarations sur la mort du tableau après l'invention de la photographie.


Comme le soulignait le directeur du SAM, que peut vouloir dire une telle déclaration en Asie où la tradition orale et les conteurs  sont si importants ? l'art ayant pour mission de raconter une histoire, le plus souvent souvent à l'aide d'images,  à ceux qui sont encore illettrés. 


Plusieurs séries sont présentées qui s'articulent autour des grands thèmes "classiques de la peinture" tels que le paysage, la nature morte, le portrait, mais ces sujets sont revisités en fonction de sa sensibilité, de son identité Thai et de ses expériences  personnelles.  




Dans une série intitulée " The Sleep of Reason Produces Monsters" Natee Utarit "détruit" ses tableaux inspirés de grand peintres comme le Caravage en les aspergeant d'un liquide corrosif, au risque de les perdre totalement (la plus grande partie de cette série a effectivement été perdue). De cette façon il introduit deux  dimensions dans ses oeuvres,  celle du travail méticuleux et "raisonnable" d'un peintre classique et la folie d'un Van Gogh.


Le tableau suivant qui représente "Judith", inspiré de l'oeuvre du Caravage, en est un exemple particulièrement superbe. 
On y trouve la double dimension d'une technique picturale magnifique  représentant un sujet monstrueux (Judith décapitant Holpherne) dans l'oeuvre initiale du Caravage, peintre considéré comme "sulfureux" à son époque à cause de sa vie dissolue et du caractère érotique de ses tableaux, comme dans l'oeuvre de Natee Utarit où la même qualité picturale illumine le visage de Judith en partie défigurée par l'aspersion aléatoire et "irrationnelle" dont la peinture a été l'objet. 
Judith décapitant Holopherne (Judith et Holopherne), achevée en 1599, est une des premières peintures religieuses du peintre italien Le Caravage. Elle se trouve actuellement dans Galleria Nazionale d'Arte Antica, à Rome. Le livre de Judith deutérocanoniques (inclus de l'Ancien Testament dans la religion catholique romaine et orthodoxe ) est l'histoire d'une héroïne juive qui aurait recherché la tente du général babylonien Holopherne, l'aurait fait boire, puis l'aurait décapité. La vue, par ses armées, de la tête ensanglantée de leur commandant sur les créneaux de Béthulie, aurait mis en fuite ces ennemis. Il s'agit de la première fois où le Caravage a choisi de représenter un sujet très dramatique. 




jeudi 10 février 2011

D'une sculpture à l'autre


Une fois le démarrage économique bien engagé et la prospérité établie, l'art est timidement mais sûrement entré dans la vie des Singapouriens, à travers le paysage urbain.  Comme toujours, le gouvernement a joué un rôle essentiel. Comprenant que l'art dans la ville témoignerait de la réussite de Singapour et séduirait les visiteurs étrangers,  les autorités singapouriennes ont su, au début des années 2000, prendre les mesures fiscales adéquates encourageant les entreprises à financer des oeuvres d'art.    
                                                Harmony 


Realisée par le sculpteur Taiwanais Yu Yu Yang, cette sculpture qui se trouve à Raffles Place a un aspect résolument contemporain et abstrait. Pourtant, à y regarder de plus près, elle est composée des symboles chinois les plus traditionnels. Un premier arc de cercle représente le dragon, ou le Yang, un deuxièeme le phénix, ou le Ying. La réunion des deux évoque le caractère chinois, ren, qui signifie l'homme, qui lui-même posé sur la sphère traduit l'Harmonie de l'humanité dans l'univers.  




                Momentum, réalisé par l'artiste israélien David Gerstein 


Avec ses 18 m cette statue est la plus haute de Singapour et représente le dynamisme de la société.
175 personnages ( un multiple de 7, chiffre favorable pour les chinois comme pour les juifs, chrétiens et les musulmans) grimpent ses 10 niveaux dominés par  une girouette. Sa mise en place a duré 10 jours. Lorsque la nuit tombe elle est tout d'abord éclairée de l'intérieur puis de l'extérieur. 




                                        Pioneering spirit 


Cette statue de Aw Tee Hong fut mise en place en 1986, pour l'inauguration de la première ligne de métro, la ligne rouge.




                                        struggling for survival 


Les deux  sculptures représentent des embarcations amenant les premiers pionniers à Singapour et luttant contre la mer et les vents de la mousson. 
















Salvador Dali 



Botero 



mardi 8 février 2011

Pour rire un peu! Straits Times' news of the day!

Extrait de la première page du ST du 9 février 2011: "The dirtiest hotels in Asia is right here in squeaky clean Singapore. TripAdvisor's 2011 list of top 10 dirtiest hotels in Asia included 2 Singapore hotels, one occupying the top spot and another coming in third on a list that included hotels from India, Malaysia, and Thailand."
Une chose est sure, on ne peut pas reprocher la langue de bois au Singapouriens sur le sujet !

mardi 1 février 2011

Phnom Penh, 20 ans après!

Nul besoin de vous dire l'émotion avec laquelle j'ai retrouvé cette ville où je m'étais déjà rendue 3 fois, la première au nouvel an chinois 1991 et la dernière en 2002 avec Pem et Franka.




Merveilleuse  soirée dans le jardins du musée avec les enfants du Bassac (www.cambodianlivingarts.org) et leur très beau spectacle de danse. A ne pas manquer si vous allez à PP ou à Hartford USA le 17 avril prochain!
Quel bonheur de voir la culture de ce pays si attachant renaître de ses cendres. 


















"Séquence chauvinisme", n'est-ce pas un bien joli cadeau que nous avons fait à PP avec  ce musée? 










Séquence "émotion" à l'Elephant bar de l'hôtel le Royal où nous étions venu déguster un cocktail avec Pem et Mounie, après nos aventures au " Happy hour" du Juliana. 


Incroyable mais vrai! L'association pour un sourire d'enfant, créée en 1993 par les Despallières , pour scolariser les enfants vivant sur la décharge, s'occupe  aujourd'hui de 7000 jeunes! (www.pse.asso.fr) Deux restaurants d'application fonctionnent, dont un en centre ville, le Lotus Blanc